EXPO
"Vitesse", L’expo à Compiègne
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Chez l’Homme, la notion de vitesse existe depuis la nuit des temps. Pour la compétition, pour la sensation, pour les défis sportifs, ou mécaniques. Peu importe. La vitesse attire ! L’expo qui lui est consacrée à Compiègne en est la preuve.
La vitesse aide à voyager. Depuis les chars romains et leur plafond à 32km/h jusqu’aux 549 Km/h atteints par la Venturi VBB-3, le Château de Compiègne accueille depuis le 10 décembre, une exposition qui célèbre la Vitesse.
Il faut se dépêcher, l’expo se tiendra jusqu’au 28 mars.
Elle est la suite logique de la très réussie exposition Concept Car Beauté Pure qui s’est déroulée au même endroit en 2020 Concept Car Beauté. Pure
Rendez-vous à Compiègne pour l’exposition Vitesse et en vitesse !
Une exposition dans les appartements impériaux
Impossible de détailler les presque 60 engins exposés dans les appartements adjacents de ceux de l’Impératrice Eugénie et de Napoléon 3 ouverts toute l’année dans le Château de Compiègne.
Pour schématiser l’exposition, celle-ci démarre avec un bel exemplaire de char romain exposé sur une toile de fond qui projette la fameuse course du film hollywoodien de 1959 : Ben Hur.
Cette pièce, restaurée et reconstituée en partie à partir d’éléments archéologiques, est issue de la collection de Henry d’Allemagne exposée en permanence au Musée national de la Voiture également dans le Château de Compiègne.
Les premières Formule 1
Sans transition, Vitesse l’exposition à Compiègne ne serai pas complète sans ces curiosités alignées dans la grande Galerie des Colonnes. Elle accueille quelques rares modèles de Formule 1. Pour les principales : une Lotus 33 de 1963, une belle italienne Maserati F250 de 1957 ou encore une très rare Talbot-Lago T26D de 1948. Talbot était alors la seule marque à défendre les couleurs de la France en Formule 1, la nouvelle discipline mécanique et high tech née après la guerre.
Motocyclette ou les belles bécanes.
Encore plus anciens que les vintages Royal Enfield, l’exposition a réussi à rassembler ici une quinzaine de bolides à deux roues aussi belles que rares. Une motocyclette Peugeot 500 de 1926, une Gnôme & Rhône 175 Bol d’Or de 1956… Il s’agit vraiment de pièces uniques que les amateurs apprécieront et les rêveurs admireront tant les lignes paraissaient soignées. L’époque semblait ainsi : être compétitif sans délaisser l’esthétisme. Ces motos nous montrent que les débuts de notre ère industrielle était empreinte de pragmatisme, mais aussi de poésie.
Dans cette galerie se mélangent motos, vélocipèdes et vélos de compétition sur piste de vitesse. Des engins commercialisés ou des prototypes, mais toujours faits avec la main, le cerveau et souvent le cœur.
Phaétons et sulkys.
Stanhope phaéton, Carrick à pompe, sédioles, Spider Phaéton… Avant cette visite, je ne connaissais pas ces mots. Pour moi, ces voitures tractées par des chevaux étaient à classer dans la catégorie fiacre. C’est assez réducteur et plutôt inexact. La galerie se finit avec des sulkys en bois et en aluminium. Les sulkys aussi appelés araignées que les amateurs de courses hippiques connaissent bien. Ici aussi, la plupart des modèles sont issus du Musée national de la Voiture installé dans ce Château de Compiègne.
Voyez cet incroyable vélocipède à vapeur inventé par Louis-Guillaume Perreaux. On dirait bien l’ancêtre très encombré du Solex. Un solex qu’aurait imaginé Leonard de Vinci.
Toulouse-Lautrec invité sur l’exposition Vitesse.
Dans la salle dite “ Antichambre double” qui est ici consacrée à la vitesse traduite par les fusains, les peintures à huiles ou les lithographies… on admire à hauteur des yeux deux Toulouse-Lautrec qui me sont complétement inconnus. Le fusain est intitulé “l’Automobiliste”. Une œuvre réalisée en 1868 et prêtée ici par l’Institut national d’histoire de l’Art.
Venturi VBB-3.
La Salle de Bal qui clôture l’exposition dévoile le clou du spectacle ! Même s’il s’agit d’une fidèle maquette à l’échelle 1-1, la longiligne Venturi VBB-3 de 2016 en impose avec son fuselage rouge et noir marqué de ses sponsors. Aidé de ses 3000 chevaux sous le capot, l’engin aux lignes futuristes qui semble échappé d’une BD de Black & Mortimer, a établi le record de vitesse en catégorie de plus de 3,5 tonnes sur route. Celui-ci n’a jamais encore été égalé. De quoi donner des idées aux bricoleurs du dimanche dans leur jardin. La plupart des inventions répertoriées dans cette exposition Vitesse au Château de Compiègne sont nées comme ça : des cerveaux de Géo Trouve tout passionnés
Pour Conclure
Je n’ai pas pris la même claque que sur l’expo Concept Car Beauté Pure, mais quand même. J’ai apprécié découvrir ces bolides d’un autre temps.
Info pratiques
Se rendre à Compiègne : SNCF
Les infos sur l’exposition Vitesse au Château de Compiègne
En bonus : visiter le Musée national de la Voiture au même endroit
Office de Tourisme de Compiègne
Oise Tourisme pour des informations sur les choses à visiter et à vivre dans la région.
Infos générales et hébergements sur Compiègne : www.tourisme-en-hautsdefrance.com
Les photos de ce reportage seront bientôt visibles et disponibles sur le site Photo-tourisme.com . Des photos en haute-résolutions pour des téléchargements ou des tirages de toutes les dimensions et sur tous les supports imaginables.
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